« Accompagnateur en moyenne montagne » (AMM) est à la fois une profession (répertoire national des certifications professionnelles RNCP) et le premier niveau du Brevet d’état d’alpinisme (BEA). Il s’inscrit dans l’éventail des formations du brevet d’état d’éducateur sportif (BEES), dont l’organisation, pour la discipline « montagne », est complexe. Si quelqu’un peut expliquer de façon claire le lien entre les 3 niveaux (AMM, aspirant-guide et guide) du BEA et les 2 degrés du BEES (BEES1 et BEES2), qu’il le dise !
Le diplôme d’AMM s’obtient après un cursus de formation étalé sur 3 ans (ou moins si on est costaud et chanceux) dont le contenu est fort bien détaillé dans ce document (.pdf) sur le site de l’Ecole Nationale du Ski et d’Alpinisme (ENSA) de Chamonix.
Pour ceux que cela intéresse, la totalité des textes réglementaires est rassemblée sur le site du ministère de la J&S. Compte tenu de la décentralisation des épreuves, il convient de se référer au calendrier tenu à jour par le ministère de la J&S.
Alexandre Lokteff, lui-même AMM, donne de nombreux détails sur cette formation. Le syndicat professionnel SNAM préfère parler « d’accompagnateur en montagne », terme plus lisible par un public européen.
‘Koda’, AMM en Andorre, explique à ce sujet que  » Vu que [les AMM/AEM] ne [sont] pas limit[és] en altitude mais en progression, suivant les pays [il est possible d’emmener un] groupe à 4000 m [d’altitude] en tongues, alors que [en France] tu dois etre guide de haute montagne ( progression avec équipements) » [x].
Jean-Daniel Giroux, un autre AMM, a collecté de nombreuses informations sur l’examen probatoire (la première partie du cursus de formation).